L’imaginaire
Fantastique et Science-Fiction dans la littérature ancienne
Moyen-Âge de 500 à 1453
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CLASSEMENT RÉALISÉ selon la date la plus ancienne connue : celle de la rédaction (parfois supposée) ou celle d’édition, sous cette forme :
- Le Titre - L’Auteur,
Le Pays,
Une trés courte description,
Genre(s) :
auxquels se rattache l’œuvre,
Notes :
Web :
- Liens Web sur l’œuvre et/ou l’auteur, s’il y a lieu,
Quelques éditions :
- Édition originale, éditions remarquables, éditions modernes...,
Un lien vers l’ouvrage lorsqu’il est disponible dans notre catalogue
Ou un lien de recherche sur le méta-moteur Maxichoice
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Les informations ou dates incertaines sont assorties du signe : (?) Les titres des textes sont en gras et les titres des revues en italique
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Beowulf – Anonyme
Angleterre
Conte l’affrontement entre Beowulf, armée d’une épée magique, et Grendel, un terrible monstre aquatique.
Genre : Animaux FantastiquesDéfinition : Animaux irréels ou mythiques, généralement dotés d’attributs inhabituels et/ou de pouvoirs disproportionnés. Leur utilité dans les récits de l’imaginaire permet d’en dégager trois types principaux : --> Les animaux symboles de puissance/pouvoir : Ils peuvent incarner les forces de la nature, du bien et du mal, --> Les animaux symboles d’épreuve/initiation : Ils sont un obstacle pour le héros dans sa quête, une épreuve que le personnage doit traverser pour accéder à un niveau supérieur, --> Les animaux symboles d’onirisme : Ils sont la personnification d’un espoir, d’un ailleurs meilleur, d’un lieu magique., ConteDéfinition : Récit d’aventures imaginaires destiné à distraire, à instruire en amusant. Conte de fées. (Trésor de la langue française). Le conte est un récit de fiction généralement assez bref qui relate au passé les actions, les épreuves, les péripéties vécues par un personnage (ou parfois un groupe de personnages) (Cours autodidactiques de français écrit)., FantasyDéfinition : Mot dérivé du français « fantaisie », Œuvre où l’imagination se donne libre cours sans souci des règles formelles (Trésor de la langue française) et de l’anglais « fantasia », fictions imaginatives mettant en scène des personnages grotesques dans des lieux étranges, appelées aussi fantasy fiction (Merriam-Webster Dictionary).
Sont généralement considérées, aujourd’hui, comme relevant de ce genre, les œuvres imaginaires empruntant tout ou partie des éléments suivants : --> réatures extraordinaires (elfes, fées, dragons, divinités personnifiées…), --> Héros archétypaux (chevaliers, barbares…), --> Cadre imaginaire de type médiéval, --> Présence de folklores légendaires (antique, celtique, nordique…).
On trouve au sein du genre différents courants tels la Dark Fantasy, la Light Fantasy, la Romantic Fantasy…, LégendeDéfinition : Récit à caractère merveilleux, ayant parfois pour thème des faits et des événements plus ou moins historiques mais dont la réalité a été déformée et amplifiée par l’imagination populaire ou littéraire (Trésor de la langue française).
Notes :
- Ce poème épique est considéré comme l’œuvre la plus importante de la poésie écrite en vieil anglais,
- J.R.R. Tolkien fit, en 1936, une étude du texte originale qui influença indéniablement ses œuvres, dont notamment Le Seigneur des Anneaux.
Web :
Quelques éditions :
- La plus ancienne trace connue de ce texte est un manuscrit sur parchemin datant du Xème siècle
- Beowulf, in Épopées germaniques, collectif, éditions Lucien Mazenod, 1958
- Le poème anglo-saxon de Beowulf, traduit par Daniel Renaud, éditions L’Âge d’Homme, 1989
- The Monsters and the Critics, Tolkien, J.R.R., London, HarperCollins Publishers, 1997
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Urashima Tarō in Nihon Shoki ou Nihongi (Annales ou Chroniques du Japon) – Collectif
Japon
Ce conte de fée nous narre l’histoire d’un pêcheur qui, en remerciement pour avoir sauvée une tortue, passe quelque temps (3 jours ?) dans un palais sous-marin. Souhaitant rentrer chez lui, il découvre que plus de trois-cents ans se sont écoulés depuis son départ...
Genre : ConteDéfinition : Récit d’aventures imaginaires destiné à distraire, à instruire en amusant. Conte de fées. (Trésor de la langue française). Le conte est un récit de fiction généralement assez bref qui relate au passé les actions, les épreuves, les péripéties vécues par un personnage (ou parfois un groupe de personnages) (Cours autodidactiques de français écrit)., LégendeDéfinition : Récit à caractère merveilleux, ayant parfois pour thème des faits et des événements plus ou moins historiques mais dont la réalité a été déformée et amplifiée par l’imagination populaire ou littéraire (Trésor de la langue française).
Notes :
- La rédaction de ces annales fut terminée en 720 par des moines païens,
- Si l’on fait abstraction des textes mythologiques, il s’agit du premier texte connu faisant mention d’un humain se retrouvant à une autre époque que la sienne,
- Premier « voyage » (temps ralenti) vers le futur,
Web :
Quelques éditions :
- Il ne semble pas exister à ce jour d’édition en français,
- Nihongi: Chronicles of Japan from the Earliest Times to A.d. 697, Collectif, Tuttle Publishing, 2005
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Concile de Limoges - Dieudonné, évêque de Cahors
France
Dans ce texte, il serait fait mention du cas suivant : Il s’agit du corps d’un soldat ayant refusé les Saints Sacrements. À chaque tentative d’enterrement dans un cimetière consacré, son corps est retrouvé hors de terre. Seul l’ensevelissement en terre profane y mettra un terme.
Genre : Créatures maléfiquesDéfinition : Êtres maléfiques souvent formés d’une altération ou d’une dépravation d’animaux ou d’êtres humains (loup-garous, vampires…). Dans les récits de l’imaginaire ils sont souvent une projection des peurs primaires, une projection du péché, de la faute, une personnification de l’abomination.
Notes :
- Il semble que ce soit le premier cas recensé de vampirisme / mort-vivant (la différence n’est pas précise, le terme vampire n’existe pas encore),
- Il existe une forte incertitude sur l’existence réelle de ce concile, absent des listes officielles, et qui n’est connu que grâce au moine et historien Adémar de Chabannes, connu aussi pour son œuvre de faussaire,
- Certains semblent dater ce cas du concile de 1041, mais à cette date, il ne semble exister que le concile de Nice, dans lequel n’apparait pas cette histoire,
- D’autres enfin le datent du concile de 1304, raconté par l’évêque de Chartres, dont je n’ai pas, non plus, trouvé trace de l’existence. De plus, cette date exclurait alors que cette histoire fut le premier cas connu de vampirisme / mort-vivant comme l’admettent plusieurs sources.
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Roman de Renart - Une trentaine d’auteurs dont seuls 3 sont identifiés
France
Recueil de récits médiévaux français des XIIe et XIIIe siècles ayant pour héros des animaux agissant comme des humains.
Genre : Animaux FantastiquesDéfinition : Animaux irréels ou mythiques, généralement dotés d’attributs inhabituels et/ou de pouvoirs disproportionnés. Leur utilité dans les récits de l’imaginaire permet d’en dégager trois types principaux : --> Les animaux symboles de puissance/pouvoir : Ils peuvent incarner les forces de la nature, du bien et du mal, --> Les animaux symboles d’épreuve/initiation : Ils sont un obstacle pour le héros dans sa quête, une épreuve que le personnage doit traverser pour accéder à un niveau supérieur, --> Les animaux symboles d’onirisme : Ils sont la personnification d’un espoir, d’un ailleurs meilleur, d’un lieu magique.
Notes :
- Ce n’est pas un roman à proprement parler, mais un ensemble disparate de récits en octosyllabes de diverses longueurs et composés par différents auteurs,
- Les plus anciens textes sont d’environ 1170,
- On trouve dans ces textes quelques-uns des plus célèbres animaux légendaires dont Renart le goupil rusé, Ysengrin le loup bête et cruel, ou encore le coq Chantecler...
Web :
Quelques éditions :
- Le Roman de Renart, Éditions d’Art H. Piazza, 1966
- Le Roman de Renart, Édition complète, Bibliothèque de la Pléiade, 1998
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Tristan et Iseut - De nombreux auteurs dont Béroul, Thomas d’Angleterre...
France, Angleterre (textes anglo-normand)
Le roman relate les amours contrariés autant qu’irrésistibles de deux jouvenceaux, Tristan de Loonois (le pays de St-Pol-de-Léon), chevalier et neveu de Marc, vieux roi de Cornouailles et Yseut la blonde, jeune fille noble d’Irlande, épouse de ce même Marc. Au cours de ses aventures, Tristan devra combattre un géant et un dragon.
Genre : Animaux FantastiquesDéfinition : Animaux irréels ou mythiques, généralement dotés d’attributs inhabituels et/ou de pouvoirs disproportionnés. Leur utilité dans les récits de l’imaginaire permet d’en dégager trois types principaux : --> Les animaux symboles de puissance/pouvoir : Ils peuvent incarner les forces de la nature, du bien et du mal, --> Les animaux symboles d’épreuve/initiation : Ils sont un obstacle pour le héros dans sa quête, une épreuve que le personnage doit traverser pour accéder à un niveau supérieur, --> Les animaux symboles d’onirisme : Ils sont la personnification d’un espoir, d’un ailleurs meilleur, d’un lieu magique., ConteDéfinition : Récit d’aventures imaginaires destiné à distraire, à instruire en amusant. Conte de fées. (Trésor de la langue française). Le conte est un récit de fiction généralement assez bref qui relate au passé les actions, les épreuves, les péripéties vécues par un personnage (ou parfois un groupe de personnages) (Cours autodidactiques de français écrit)., FantasyDéfinition : Mot dérivé du français « fantaisie », Œuvre où l’imagination se donne libre cours sans souci des règles formelles (Trésor de la langue française) et de l’anglais « fantasia », fictions imaginatives mettant en scène des personnages grotesques dans des lieux étranges, appelées aussi fantasy fiction (Merriam-Webster Dictionary).
Sont généralement considérées, aujourd’hui, comme relevant de ce genre, les œuvres imaginaires empruntant tout ou partie des éléments suivants : --> réatures extraordinaires (elfes, fées, dragons, divinités personnifiées…), --> Héros archétypaux (chevaliers, barbares…), --> Cadre imaginaire de type médiéval, --> Présence de folklores légendaires (antique, celtique, nordique…).
On trouve au sein du genre différents courants tels la Dark Fantasy, la Light Fantasy, la Romantic Fantasy…, LégendeDéfinition : Récit à caractère merveilleux, ayant parfois pour thème des faits et des événements plus ou moins historiques mais dont la réalité a été déformée et amplifiée par l’imagination populaire ou littéraire (Trésor de la langue française).
Notes :
- Issue de la tradition orale, l’histoire de Tristan et Iseut a donné lieu à de nombreux textes dont aucun ne nous est parvenu intégralement,
- À partir de cette légende, Richard Wagner a composé en 1865 un opéra intitulé Tristan und Isolde.
Web :
Quelques éditions :
- Le roman de Tristan et d’Iseult la blonde, Illustré de 20 vignettes originales inédites de Louise Robert. Aux éditions Émile Paul frères, 1928
Disponible sur Le Beau Livre.com :
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Historia Rerum Anglicarum - William de Newburgh
Angleterre
Dans les chroniques historiques qui composent le texte, l’auteur fait le récit d’une « chasse au vampire » se déroulant dans les environs de l’abbaye de Melrose.
Genre : Créatures maléfiquesDéfinition : Êtres maléfiques souvent formés d’une altération ou d’une dépravation d’animaux ou d’êtres humains (loup-garous, vampires…). Dans les récits de l’imaginaire ils sont souvent une projection des peurs primaires, une projection du péché, de la faute, une personnification de l’abomination.
Web :
Quelques éditions :
- Chronicles of the reigns of Stephen, Henry II, and Richard I. Vol. I, Containing the first four books of the Historia rerum anglicarum, William of Newburgh, ed. from ms. by Richard Howlett,
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Les textes mythologiques nordiques :
- La saga des Völsungs (Saga Völsunga) – Anonyme
- Les Eddas – Anonyme & Snorri Sturluson
- L’Anneau des Nibelungen – Anonyme
Allemagne, Autriche, Islande
Ces textes nous content l’histoire héroïque et mythiques des grandes civilisations et dynasties nordiques.
Genre : ConteDéfinition : Récit d’aventures imaginaires destiné à distraire, à instruire en amusant. Conte de fées. (Trésor de la langue française). Le conte est un récit de fiction généralement assez bref qui relate au passé les actions, les épreuves, les péripéties vécues par un personnage (ou parfois un groupe de personnages) (Cours autodidactiques de français écrit)., FantasyDéfinition : Mot dérivé du français « fantaisie », Œuvre où l’imagination se donne libre cours sans souci des règles formelles (Trésor de la langue française) et de l’anglais « fantasia », fictions imaginatives mettant en scène des personnages grotesques dans des lieux étranges, appelées aussi fantasy fiction (Merriam-Webster Dictionary).
Sont généralement considérées, aujourd’hui, comme relevant de ce genre, les œuvres imaginaires empruntant tout ou partie des éléments suivants : --> réatures extraordinaires (elfes, fées, dragons, divinités personnifiées…), --> Héros archétypaux (chevaliers, barbares…), --> Cadre imaginaire de type médiéval, --> Présence de folklores légendaires (antique, celtique, nordique…).
On trouve au sein du genre différents courants tels la Dark Fantasy, la Light Fantasy, la Romantic Fantasy…, LégendeDéfinition : Récit à caractère merveilleux, ayant parfois pour thème des faits et des événements plus ou moins historiques mais dont la réalité a été déformée et amplifiée par l’imagination populaire ou littéraire (Trésor de la langue française).
Notes :
- Vraisemblablement basées sur des sources communes, il s’agit d’œuvres d’auteurs, généralement anonymes, qui ont transcrit les traditions orales et recueilli les anciens textes des contes et légendes nordiques, pour les mettre en proses et/ou en faire des contes épiques,
- Richard Wagner s’est inspiré de L’Anneau des Nibelungen pour sa célèbre Tétralogie,
- Ces textes furent une source d’inspiration aussi pour J.R.R. Tolkien dans ses œuvres tel le Silmarillion ou Le Seigneur des anneaux.
Web :
Quelques éditions :
- Les Poèmes héroïques de l’Edda et la Saga des Völsungs, traduit de l’islandais par Félix Wagner, Paris, Éditions Ernest Leroux, 1929,
- Les Poèmes mythologiques de l’Edda, traduit de l’islandais par Félix Wagner, Paris, Éditions Droz, « Bibliothèque de la Faculté de philosophie et des lettres de l’Université de Liège », fascicule n° 71, 1936
- L’Edda, Snorri Sturluson, Récits de mythologie nordique, traduit du vieil islandais, préfacé et annoté par François-Xavier Dillmann, Paris, Éditions Gallimard, « L’aube des peuples », 1991,
- La Saga des Nibelungen dans les Eddas et dans le Nord scandinave, traduit de l’islandais par Émile L. V. de Laveleye, Bruxelles, A. Lacroix, Verbocckhoven & Cie, 1866
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Les Lais :
- Le lai de Mélion - anonyme
France (Bretagne)
Ce texte conte l’histoire de Mélion qui se transforme en loup grâce à l’enchantement d’un anneau, mais à cause de sa compagne pleine de vice, il reste prisonnier dans son corps de loup. Grâce au roi Arthur et à certains de ses chevaliers comme Gauvain, il arrive à redevenir humain.
Genre : Animaux FantastiquesDéfinition : Animaux irréels ou mythiques, généralement dotés d’attributs inhabituels et/ou de pouvoirs disproportionnés. Leur utilité dans les récits de l’imaginaire permet d’en dégager trois types principaux : --> Les animaux symboles de puissance/pouvoir : Ils peuvent incarner les forces de la nature, du bien et du mal, --> Les animaux symboles d’épreuve/initiation : Ils sont un obstacle pour le héros dans sa quête, une épreuve que le personnage doit traverser pour accéder à un niveau supérieur, --> Les animaux symboles d’onirisme : Ils sont la personnification d’un espoir, d’un ailleurs meilleur, d’un lieu magique., FantasyDéfinition : Mot dérivé du français « fantaisie », Œuvre où l’imagination se donne libre cours sans souci des règles formelles (Trésor de la langue française) et de l’anglais « fantasia », fictions imaginatives mettant en scène des personnages grotesques dans des lieux étranges, appelées aussi fantasy fiction (Merriam-Webster Dictionary).
Sont généralement considérées, aujourd’hui, comme relevant de ce genre, les œuvres imaginaires empruntant tout ou partie des éléments suivants : --> réatures extraordinaires (elfes, fées, dragons, divinités personnifiées…), --> Héros archétypaux (chevaliers, barbares…), --> Cadre imaginaire de type médiéval, --> Présence de folklores légendaires (antique, celtique, nordique…).
On trouve au sein du genre différents courants tels la Dark Fantasy, la Light Fantasy, la Romantic Fantasy…
Notes :
- Généralement, le lai narre une « aventure » survenant entre un(e) mortel(le), et un être de l’Autre Monde,
- Selon la définition de Jean Frappier : Contes ou nouvelles en vers de huit syllabes à rimes plates sur des sujets variés, mais dans l’ensemble féeriques et courtois,
- Il existe plusieurs dizaines de textes appartenant à ce genre, écrits entre la fin du XIIe et le début du XIIIe siècle,
- Selon une thèse de Prudence Mary O’Hara Tobins, Le lai de Mélion aurait été composé entre 1190 et 1204.
Web :
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Chroniques (Chronica Majora) – Matthieu Pâris (Matthew Paris)
Angleterre
Dans une de ses chroniques manuscrites en latin, l’auteur relate le récit que lui fit un évêque arménien en visite au monastère de Saint-Albans. Celui-ci mentionne le juif Cartaphilus, portier de Ponce-Pilate, qui, au début du Calvaire, poussa Jésus en l’enjoignant d’aller plus vite. Le Christ lui répondit « Je marche comme il est écrit, et je me reposerai bientôt ; mais toi, tu marcheras jusqu’à ma venue ».
Genre : LégendeDéfinition : Récit à caractère merveilleux, ayant parfois pour thème des faits et des événements plus ou moins historiques mais dont la réalité a été déformée et amplifiée par l’imagination populaire ou littéraire (Trésor de la langue française).
Notes :
- Il semble que ce soit le premier texte faisant état du personnage qui deviendra le « Juif errant »,
- Cette chronique se trouve au sein de la Chronica Majora, ensemble de chroniques couvrant une période allant de 1066 à 1259 environ, considérées comme d’importantes sources historiques
Web :
Quelques éditions :
- Chronica Majora (Rolls Series), Matthew Paris, 7 volumes, H.R. Luard 1872-1882
- Le Mythe du juif errant, Marie-France Rouart, éditions José Corti, 1988
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L’âtre périlleux - Anonyme
France (Bretagne)
Gauvain délivre une demoiselle des mains d’un certain Escanor. Il affronte un diable dans un cimetière et vainc Brun sans Pitié, le roi de la Rouge Cité, qui force régulièrement son amie à rester des heures entières dans une fontaine d’eau glacée.
Genre : Animaux FantastiquesDéfinition : Animaux irréels ou mythiques, généralement dotés d’attributs inhabituels et/ou de pouvoirs disproportionnés. Leur utilité dans les récits de l’imaginaire permet d’en dégager trois types principaux : --> Les animaux symboles de puissance/pouvoir : Ils peuvent incarner les forces de la nature, du bien et du mal, --> Les animaux symboles d’épreuve/initiation : Ils sont un obstacle pour le héros dans sa quête, une épreuve que le personnage doit traverser pour accéder à un niveau supérieur, --> Les animaux symboles d’onirisme : Ils sont la personnification d’un espoir, d’un ailleurs meilleur, d’un lieu magique., FantasyDéfinition : Mot dérivé du français « fantaisie », Œuvre où l’imagination se donne libre cours sans souci des règles formelles (Trésor de la langue française) et de l’anglais « fantasia », fictions imaginatives mettant en scène des personnages grotesques dans des lieux étranges, appelées aussi fantasy fiction (Merriam-Webster Dictionary).
Sont généralement considérées, aujourd’hui, comme relevant de ce genre, les œuvres imaginaires empruntant tout ou partie des éléments suivants : --> réatures extraordinaires (elfes, fées, dragons, divinités personnifiées…), --> Héros archétypaux (chevaliers, barbares…), --> Cadre imaginaire de type médiéval, --> Présence de folklores légendaires (antique, celtique, nordique…).
On trouve au sein du genre différents courants tels la Dark Fantasy, la Light Fantasy, la Romantic Fantasy…, LégendeDéfinition : Récit à caractère merveilleux, ayant parfois pour thème des faits et des événements plus ou moins historiques mais dont la réalité a été déformée et amplifiée par l’imagination populaire ou littéraire (Trésor de la langue française).
Notes :
- Ce texte fait partie d’un groupe de livres (avec Sire Gauvain et le chevalier vert, La Demoiselle à la Mule, Le Chevalier à l’Épée, et en partie Les Merveilles de Rigomer) dont le héros est Gauvain, le neveu du Roi Arthur, devenu l’archétype du « bon chevalier ».
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Les merveilles de Rigomer - Anonyme
France (bretagne)
Lancelot combat à la merveilleuse cité de Rigomer, en Irlande, le chevalier aux armes triples et un dragon, puis par enchantement, est fait prisonnier dans la Fosse Gobïenne. Gauvain, le chevalier élu, vient ensuite mettre fin aux enchantements de Rigomer et délivre Lancelot.
Genre : Animaux FantastiquesDéfinition : Animaux irréels ou mythiques, généralement dotés d’attributs inhabituels et/ou de pouvoirs disproportionnés. Leur utilité dans les récits de l’imaginaire permet d’en dégager trois types principaux : --> Les animaux symboles de puissance/pouvoir : Ils peuvent incarner les forces de la nature, du bien et du mal, --> Les animaux symboles d’épreuve/initiation : Ils sont un obstacle pour le héros dans sa quête, une épreuve que le personnage doit traverser pour accéder à un niveau supérieur, --> Les animaux symboles d’onirisme : Ils sont la personnification d’un espoir, d’un ailleurs meilleur, d’un lieu magique., FantasyDéfinition : Mot dérivé du français « fantaisie », Œuvre où l’imagination se donne libre cours sans souci des règles formelles (Trésor de la langue française) et de l’anglais « fantasia », fictions imaginatives mettant en scène des personnages grotesques dans des lieux étranges, appelées aussi fantasy fiction (Merriam-Webster Dictionary).
Sont généralement considérées, aujourd’hui, comme relevant de ce genre, les œuvres imaginaires empruntant tout ou partie des éléments suivants : --> réatures extraordinaires (elfes, fées, dragons, divinités personnifiées…), --> Héros archétypaux (chevaliers, barbares…), --> Cadre imaginaire de type médiéval, --> Présence de folklores légendaires (antique, celtique, nordique…).
On trouve au sein du genre différents courants tels la Dark Fantasy, la Light Fantasy, la Romantic Fantasy…, LégendeDéfinition : Récit à caractère merveilleux, ayant parfois pour thème des faits et des événements plus ou moins historiques mais dont la réalité a été déformée et amplifiée par l’imagination populaire ou littéraire (Trésor de la langue française).
Notes :
- Ce texte fait partie d’un groupe de livres (avec Sire Gauvain et le chevalier vert, La Demoiselle à la Mule, Le Chevalier à l’Épée, et en partie Les Merveilles de Rigomer) dont le héros est Gauvain, le neveu du Roi Arthur, devenu l’archétype du « bon chevalier ».
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Les voyages de Sir John Mandeville - Jean d’Outremeuse (?)
Belgique
Ce texte fantaisiste relate le voyage que Sir John Mandeville, l’auteur supposé, aurait effectué jusqu’en Orient. Il s’agit d’une compilation d’extraits tirés d’une vingtaine de textes différents.
Genre : AventureDéfinition : Ce genre semble descendre du roman espagnol des XVIe et XVIIe siècles, dit picaresques (de « picaro » : aventurier, vaurien), dans lequel le héros, aux qualités peu nombreuses mais exagérées (force, ruse…) rencontre le long de ses périples toutes sortes d’obstacles (ennemis, énigmes…). Les histoires d’aventure ont pour but principal de dépayser, faire frémir et exalter l’imagination (western, voyages, histoires de cape et d’épée, de pirates…).
Notes :
- Il existe une forte incertitude quand à l’auteur. On lui attribue l’ouvrage : Le lapidaire de Jean de Mandeville, d’où la possible confusion,
- Cet ouvrage reprend nombre de légendes et mythologies de son époque,
- Il fallut attendre plusieurs siècles pour apprendre que Sir John Mandeville et ses voyages n’avaient jamais existé, et que ce récit était inspiré de nombreuses sources, dont sans doute le Livre de Marco Polo,
- Outre l’aspect fantaisiste, on peut considérer ce texte comme l’un des plus anciens romans d’aventures
Web :
Quelques éditions :
- Il semble que ce texte n’ait pas été édité avant 1480, voir même en 1499 pour sa publication originale en anglais
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Gawain and the Green Knight – Anonyme
Angleterre
Conte l’affrontement entre Gauvin, le neveu du Roi Arthur, et un immense chevalier vert sur un cheval vert.
Genre : Animaux FantastiquesDéfinition : Animaux irréels ou mythiques, généralement dotés d’attributs inhabituels et/ou de pouvoirs disproportionnés. Leur utilité dans les récits de l’imaginaire permet d’en dégager trois types principaux : --> Les animaux symboles de puissance/pouvoir : Ils peuvent incarner les forces de la nature, du bien et du mal, --> Les animaux symboles d’épreuve/initiation : Ils sont un obstacle pour le héros dans sa quête, une épreuve que le personnage doit traverser pour accéder à un niveau supérieur, --> Les animaux symboles d’onirisme : Ils sont la personnification d’un espoir, d’un ailleurs meilleur, d’un lieu magique., FantasyDéfinition : Mot dérivé du français « fantaisie », Œuvre où l’imagination se donne libre cours sans souci des règles formelles (Trésor de la langue française) et de l’anglais « fantasia », fictions imaginatives mettant en scène des personnages grotesques dans des lieux étranges, appelées aussi fantasy fiction (Merriam-Webster Dictionary).
Sont généralement considérées, aujourd’hui, comme relevant de ce genre, les œuvres imaginaires empruntant tout ou partie des éléments suivants : --> réatures extraordinaires (elfes, fées, dragons, divinités personnifiées…), --> Héros archétypaux (chevaliers, barbares…), --> Cadre imaginaire de type médiéval, --> Présence de folklores légendaires (antique, celtique, nordique…).
On trouve au sein du genre différents courants tels la Dark Fantasy, la Light Fantasy, la Romantic Fantasy…, LégendeDéfinition : Récit à caractère merveilleux, ayant parfois pour thème des faits et des événements plus ou moins historiques mais dont la réalité a été déformée et amplifiée par l’imagination populaire ou littéraire (Trésor de la langue française).
Notes :
- J.R.R. Tolkien fit une traduction actualisée (en 1925) ainsi qu’un texte critique de l’œuvre originale.
Web :
Quelques éditions :
- Sir Gawain and the Green Knight - Gauvain et le Chevalier Vert, Monin, éd. Magnard, 1996
- The Monsters and the Critics, Tolkien, JR.R., London, HarperCollins Publishers, 1997
Disponible sur Le Beau Livre.com :
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